Présentons ceux que l'on voit tout le temps, mais dont on ignore le plus souvent l'utilité : les drapeaux.
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Le drapeau à damier Le plus connu des drapeaux ; il désigne, comme dans de nombreux sports, l‘arrivée. Mais aussi, et c’est moins connu, la fin de chaque séance d’essais, qu’ils soient libres ou qualificatifs. |
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Le drapeau jaune Il est agité par les commissaires, au bord de la piste, et annonce un danger. Que ce soit pour une voiture accidentée, ou un simple débris au milieu de la piste, le drapeau jaune oblige le pilote à ralentir (en théorie…) mais signifie surtout une interdiction de dépasser. Il ne s’applique qu’à la portion du circuit concernée par le danger. Si deux drapeaux jaunes sont agités en même temps, le pilote doit fortement ralentir, et se tenir prêt à s’arrêter. |
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Le drapeau vert Lorsque le danger signalé par le drapeau jaune est annihilé, les commissaires agitent un drapeau vert : la piste est dégagée, les pilotes peuvent de nouveau rouler à pleine vitesse et recommencer à se dépasser. |
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Le drapeau rouge Son utilisation est plus rare ; elle signifie l’interruption de la course ou, là encore, de la séance d’essais. Il n’est déployé qu’en cas de carambolage monstre (comme au départ, en Belgique, en 1998), ou en cas d’accident mettant en cause la sécurité d’un ou plusieurs pilotes, comme en 2011 à Monaco, à la fois lors des qualifications (pour Perez) et en course (pour l’accrochage Alguersuari-Petrov). |
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Le drapeau bleu Utilisé initialement pour prévenir un pilote qu’un concurrent plus rapide va lui prendre un tour d’avance, il n’avait qu’une valeur informative. Depuis 2001, tout pilote doit s’écarter et/ou ralentir quand ce drapeau lui est présenté, sous peine d’une pénalité, c’est-à-dire un passage par les stands. Cette règle a été mise en place afin d’éviter que les retardataires ne gênent les leaders et ne décident, malgré eux, du dénouement de la course en cas de collision ou de ralentissement. |
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Le drapeau à bandes rouges et jaunes Ce drapeau n’est pas très connu. Il est pourtant très important, puisqu’il prévient les pilotes que la chaussée est glissante, que ce soit à cause de la pluie ou bien à cause de fluides (huile, liquide de refroidissement, etc.) répandus sur la piste. |
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Le drapeau blanc Ce drapeau est agité pour prévenir les pilotes qu’un véhicule lent est sur la piste. Ce véhicule peut être un pilote en difficulté avec sa monoplace, ou bien un véhicule d’intervention. |
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Rond orange sur fond noir Ce drapeau est accompagné du numéro de la voiture auquel il est destiné. Il indique au pilote que sa voiture est victime d’un grave problème mécanique, par exemple un réservoir qui fuit, et qu’il doit par conséquent rentrer immédiatement aux stands. |
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Le drapeau noir et blanc Lui aussi accompagné d’un numéro, il informe le pilote concerné que sa conduite est considérée comme antisportive et/ou dangereuse. Par exemple, ce dernier a pu doubler un concurrent en court-circuitant un virage sans rendre sa position, ou bien changer plusieurs fois de trajectoire pour conserver sa position. Un deuxième drapeau noir et blanc entraîne l’exclusion de la course. |
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Le drapeau noir Quand un pilote a reçu deux drapeaux noir et blanc, le drapeau noir lui est présenté. Le pilote est alors exclu de la course, et doit s’arrêter immédiatement. Il peut aussi être présenté sans avertissement, pour exclure un pilote n’ayant pas respecté les règles. Par exemple, en Australie, en 2002, les Arrows ont été disqualifiées par un drapeau noir car les mécaniciens sont intervenus sur la grille de départ. De même, en 2007, au Canada, Massa et Fisichella ont été exclus pour ne pas avoir respecté le feu rouge à la sortie des stands. |
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