Mark Webber est un pilote australien, né le 27 août 1977. Il est toujours en activité aujourd’hui, ayant remporté sept grands-prix.
Le 12 juillet 2009 a lieu, sur le circuit du Nürburgring, le Grand Prix d’Allemagne, neuvième manche de la saison. Comme depuis le début de la saison, les Brawn sont aux avant-postes, accompagnées par leurs meilleures adversaires, les Red Bull. Mais cette fois, c’est l’Australien Mark Webber qui a réalisé la pole-position, la première de sa carrière, devançant Barrichello, Button et son équipier Vettel. Et il espère bien en profiter pour décrocher sa première victoire…
Pourtant, ce n’est pas gagné. Rarement à l’aise dans les départs, surtout ceux effectués sous pression (Brésil 2003 ou Angleterre 2008, entre autres), Webber se loupe quelque peu une fois de plus. Débordé à droite par Barrichello, qu’il attendait à gauche, il se rabat brutalement sur la Brawn, qu’il heurte heureusement sans gravité. A gauche, c’est Hamilton, bien aidé par son SREC, qui passe. Au premier virage, Webber ne peut éviter la McLaren et crève le pneu arrière droit de l’anglais ; après toutes ces péripéties, l’Australien est second, derrière Barrichello, et devant Kovalainen. Alors, en compagnie du Brésilien, ils profitent du bouchon créé par le Finlandais pour s’échapper.
Seulement, au douzième tour, la sanction tombe : Webber est pénalisé d’un passage aux stands pour son départ jugé trop musclé. Sanction sévère, mais pas injuste, qui va encore plus motiver Webber. Deux tours plus tard, il effectue sa pénalité, quand Barrichello s’arrête aux stands. Ressorti en tête, l’Australien attaque alors comme un damné, et ravitaille cinq tours plus tard. Descendu en huitième position, il attend le changement de pneus de Rosberg au vingt-neuvième tour pour récupérer sa seconde place initiale, derrière Barrichello. Trois tours plus tard, Barrichello s’arrête : le Brésilien fera trois arrêts, Webber est le leader virtuel ! Il reste alors au pilote Red Bull à rester concentrer, et à ne pas se laisser submerger par l’émotion car, comme le disait Enzo Ferrari, ’’pour terminer premier, il faut premièrement terminer’’. L’émotion ne viendra donc qu’une fois la ligne franchie, matérialisée par des larmes de joie. En effet, Mark Webber a attendu son cent-trentième grand-prix pour enfin en gagner un, ce qui fait de lui le vainqueur le plus persévérant de l’histoire de ce sport !
Désormais au volant d’une des meilleures voitures du plateau, Webber peut enfin régulièrement lutter pour la victoire, récompense obtenue six fois supplémentaires depuis.
Le classement de la course
Grille | Tours | Retard | Points | ||||
1 | M. Webber | Red Bull | 1 | 60 | 1:36:43.310 | 10 | |
2 | S. Vettel | Red Bull | 4 | 60 | +9.3 | 8 | |
3 | F. Massa | Ferrari | 8 | 60 | +15.9 | 6 | |
4 | N. Rosberg | Williams | 15 | 60 | +21.1 | 5 | |
5 | J. Button | Brawn GP | 3 | 60 | +23.6 | 4 | |
6 | R. Barrichello | Brawn GP | 2 | 60 | +24.5 | 3 | |
7 | F. Alonso | Renault | 12 | 60 | +24.9 | 2 | |
8 | H. Kovalainen | McLaren | 6 | 60 | +58.7 | 1 | |
9 | T. Glock | Toyota | 20 | 60 | +61.5 | ||
10 | N. Heidfeld | BMW | 11 | 60 | +61.9 | ||
11 | G. Fisichella | Force India | 18 | 60 | +62.3 | ||
12 | K. Nakajima | Williams | 13 | 60 | +62.9 | ||
13 | N. Piquet Jr. | Renault | 10 | 60 | +68.3 | ||
14 | R. Kubica | BMW | 16 | 60 | +69.6 | ||
15 | A. Sutil | Force India | 7 | 60 | +71.9 | ||
16 | S. Buemi | Toro Rosso | 17 | 60 | +90.2 | ||
17 | J. Trulli | Toyota | 14 | 60 | +91.0 | ||
18 | L. Hamilton | McLaren | 5 | 59 | +1 tour | ||
Abd. | K. Raikkonen | Ferrari | 9 | 34 | |||
Abd. | S. Bourdais | Toro Rosso | 19 | 18 |
MTC : Fernando Alonso (Renault) : 1:33:365 (Tour 49)
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